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![]() Sigmund JELSCH, un bouillonnant citoyen Hirsinguois de la période pré-révolutionnaire. ![]() Sigmund JELSCH, extrait de l'arbre généalogique de la famille Jelsch. D'après " Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen, ihre Alterthümer und Gotteshäuser. Les Paroisses du canton de Hirsingue". par François-Joseph Fues, curé de Hirsingue, 1879. |
Un illustre Hirsinguois : Sigmund JELSCH (1712 - 1788). Une série de fausses accusations - par le maire Celui-ci s'en retournait à la maison, en revenant de Belfort d'une livraison de livré de paille, lorsqu'il rencontre, vers le soir, non loin de Hirsingue, le maire (Burgermeister) Joseph Schumacher. Cet homme, tout dévoué au comte, est accompagné d'un compagnon. II interpel le jeune Sigmund avec des injures : Fripon, vaurien, voleur, semeur de discorde! Sigmund se dirige sur lui à pas décidés, le prends au col d'une main ferme et lui demande pourquoi il tient de tels propos injurieux, ajoute qu'il ne le considère pas comme un homme honorable tant qu'il n'aura pas expliqué des accusations aussi fausses que grossières. Au lieu de lui répondre, le maire commençe à appeler à l'aide, criant à l'assassinat. Puis le maire se rends auprès du procureur fiscal auquel il fait rédiger un procès-verbal à l'encontre de Sigmund. Il fait parapher cet acte par l'homme qui l'avait accompagné et par le gendre du procureur fiscal. Le contenu de l'acte de la plainte n'est pas lue à ces deux hommes. On se contente de leur dire qu'ils doivent attester par leur signature qu'ils avaient vu Sigmund Jelsch aux côtés du maire. - par le comte de Montjoie . Entretemps, arrive l'ordonnance qui informe les jeunes conscrits du jour auquel ils doivent se présenter à Altkirch afin de se "présenter à la milice". Sigmund Jelsch qui est de la classe de ces jeunes gens, doit s'absenter de Hirsingue pour affaires pendant deux à trois jours. Le comte s'imagine qu'il s'est fait déserteur et envoie au commissaire de la guerre Baudouin un rapport dans lequel il présente Sigmund comme un agitateur et provocateur qui a pris la poudre d'escampette pour échapper à son devoir militaire. Le jour convenu, Baudouin fit l'appel des jeunes recrues et constata avec étonnement que Sigmund était l'un des premiers à se présenter. Il demande au maire pourquoi on avait si sévèrement accusé le jeune homme. Le maire répond qu'il l'ignore. Là dessus, Baudouin déchire la lettre de dénonciation en présence du bailli et du maire "et la jeta sous la table". Après l'échec de la tentative auprès du commissaire militaire, le comte n'en reste pas là et s'adresse à l'intendant M. de Coigny pour accuser Sigmund Jelsch de rébellion et de tentative d'assassinat nocturne sur la personne du maire de Hirsingue. Première tentative d'arrestation . L'intendant, sans pousser plus loin l'enquête, publie une ordonnance le 4 février 1744 en vertu de laquelle l'accusé doit être mis en état d'arrestation. Le 8 février, six cavaliers arrive de Colmar et d'Altkirch et font irruption vers 11 heures du soir dans la maison de Sigmund Jelsch pour l'arrêter et le conduire en prison. Les gendarmes ne trouvent pas Sigmund. Celui-ci a appris secrètement qu'on le cherche et a promptement pris la fuite. Les gendarmes se rendent de Hirsingue à Huningue où Sigmund s'est réfugié mais ne le trouvent pas . De Huningue, Sigimund envoie une requête à M. de Coigny par un messager de confiance. Dans ce document, l'auteur de la supplique démontre clairement et irréfutablement son innocence. Mais l'intendant ne veut pas se donner la peine de prendre en connaissance cette lettre et déclare sèchement qu'il a donné un ordre et que celui-ci doit être exécuté. Sigmund Jelsch : déplacement à Paris, arrestation et prison .... suite. Pour en savoir plus : >>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue. Hirsingue - Sundgau - Sud Alsace. |