HIRSINGUE - Habitat coutumes associations - histoire : Sigmund Jelsch

Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
A betsi eber Hersega un d'r Sundgau.

Sigmund JELSCH, un bouillonnant citoyen Hirsinguois de la période pré-révolutionnaire.

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Sigmund JELSCH,
extrait de l'arbre généalogique de la famille Jelsch.

D'après " Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.

Un illustre Hirsinguois :
Sigmund JELSCH (1712 - 1788).

Premier déplacement à Paris

Sigmund Jelsch décide de se rendre à Paris ou il arrive le 10 mars 1744 pour se rendre à la cour du roi, en partie pour ses propres affaires, en partie à cause du procès touchant les forêts, les corvées et les battues.
Les communes d'Altkirch, de Hirsingue, de Heimersdorf, de Ruederbach, de Bisel, de Bettendorf et beaucoup d'autres de la région présentent des témoins pour attester de l'honnêteté, de la bonne conduite et de l'innocence de Sigmund Jelsch.
Sigmund remet au roi quelques-uns de ces certificats en plus d'une requête signée de lui.
Le roi charge le conte d'Argenson d'examiner et d'arbitrer cette affaire.
M. d'Argenson écrit à l'intendant d'Alsace que les plaintes de M. de Montjoie sont exagérées et que la cause présente releve de la compétence du juge ordinaire. L'ordre d'arrestation de l'intendant étant expiré, la poursuite de l'affaire devait rester confié à son jugement éçlairé.
Sigmund retourne en Alsace pour se mettre à la disposition de l'intendant qui le renvoie à la maison sans plus de manières.
De retour à Hirsingue, Sigmund raconte qu'il s'est rendu à Fontainebleau et qu'il a fait parvenir,en secret un placet au roi à propos des foréts et des corvées de la paroisse de Hirsingue.
Ses concitoyens lui confie la mission de se rendre à Strasbourg afin de discuter des affaires de la commune avec l'intendant.
L'infatigable Sigmund accepte cette mission.

Arrestation et prison sur ordre du comte

Entretemps, le comte de Montjoie n'a rien de plus pressant à faire que d'informer le lieutenant de gendarmerie que Sigmund Jelsch, est de nouveau dans le pays.
Le lieutenant, s'appuyant sur l'ordre de l'intendant du 4 février 1744 qui n'avait pas été explicitement annulé,ordonne au brigadier d'Altkirch d'arreter Sigmund Jelsch.

Celui-ci est arrêté le 19 janvier 1748 à Altkirch dans l'auberge "Zum Storchen" (A la cigogne) et conduit à Colmar.
On lui explique, là-bas, qu'on l'incarcère à cause de sa tentative d'assassinat sur la personne du maire de Hirsingue.
Mais il prouve son innocence par des arguments clairs qu'on son emprisonnement est illégal
Informé de la chose, l'intendant écrit à Colmar pour ordonner qu'on garde Sigmund Jelsch pendant quelques jours et qu'on le libère avec l'ordre de s'excuser auprès du maire de Hirsingue.

Sigmund est libre après une incarcération de 21 jours mais son emprisonnement et son séjour au cachot lui coutent plusieurs centaines de livres, sans parler des grosses dépenses que lui a couté son voyage et son exil à Paris.

Sigmund Jelsch , de retour à Hirsingue, poursuit avec ses concitoyens son activité inlassable dans le procès contre les seigneurs de Montjoie.

Sigmund Jelsch :
ses nombreux déplacements .... suite.

Pour en savoir plus : >>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue.

Hirsingue - Sundgau - Sud Alsace.

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