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Le blason de la famille de
Montjoie-Hirsingue avec cimier et support
Source : Société d'histoire Sundgauvienne.


Simon Nicolas de Montjoie
Musée historique de Mulhouse et sacristie de l'église de Hirsingue.

Sources :
" Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.

Hirsingue Sundgau Sud Alsace - histoire
La famille Montjoie.
Simon Nicolas de Montjoie-Hirsingue :
prince-évêque.


Simon Nicolas de Montjoie-Hirsingue était appelé par la providence divine à une haute carrière.
Il commença ses études au collège jésuite de Porrentruy et les acheva au Germanicun à Rome.

Il n'était encore que diacre du diocèse de Bâle lorsqu'il obtint du roi de France une pension annuelle viagère de 2000 livres.

Cette somme devait lui être payée par Armand Julius de Rohan , à prélever sur les revenus que ce prince de l'Eglise avait à percevoir de son archidiocèse de Reims.

Le fait ressort de la patente royale du 2 juin 1722, qui nomme Armand Julius de Rohan archevêque de Reims, à la condition que ladite pension sait versée ponctuellement et sans charges.

Note JB Fues 1868-1878 :
Provenant du document original de ladite pension, rédigée en beaux caractères sur parchemin, et que je possède actuellement.
J'en suis redevable à la bonté d'une personne, dont les grands parents se trouvaient au service des seigneurs de Montjoie.


Monsieur Simon Nicolas de Montjoie vivait en termes très amicaux avec l'archevêque de Reims et obtenait dans ses lettres des réponses très affables, parfois même aux frontières de l'humour.

Note JB Fues 1868-1878 :
Cela apparaîtt en particulier dans une lettre à "M. l'abbé de Montjoie" signé A Paris le 27 octobre 1746 par "L'arch. Duc de Reims", document qui m'est également parvenu par les sources dé‚jà indiquées.
A cette époque, le cardinal Armand Gaston, prince de Rohan, l'un des plus insignes prélats de son siècle, neveu de l'archevêque de Reims, jetait son éclat sur le siège épiscopal de Strasbourg.

Ce grand prince de l'Eglise honora le Sire Simon Nicolas de Montjoie de l'amitié la plus intime; il lui attribua une place de chanoine dans l'église Saint Pierre le Jeune à Strasbourg et voulait l'avoir à ses côtés pendant ses voyages et les visites qu'il rendit à diverses cours d'Europe.

Le jeune compagnon de voyage n'oublia plus jamais l'enseignement et l'exemple de son grand ami et protecteur.

En l'an 1731, Simon Nicolas fut nommé membre du chapitre de Bâle.

Il ressort d'une lettre d'investiture du 11 aout 1759 qu'il était aussi prieur du prieur‚ Saint-Nicolas d'Enschingen.

A la mort de l'évêque Joseph Vilhelm Rinck von Baldenstein, M. de Montjoie fut élu prince-évêque le 26 octobre 1762.

Après que cette élection fut confirmée par le pape Clément XIII le 21 mai 1763. le prélat nouvellement élu reçut du cardinal de Choiseul, ' métropolitain' de Besançon, le 12 juillet 1763 en la chapelle de la résidence de Gy, la consécration épiscopale.

Les évêques de Belley et Saint-Claude officièrent en tant qu'assistants; plusieurs prélats et abbés prirent part aux solennités.

D'après une remarque manuscrite d'un livre dont la première page porte la note suivante: Ex libris J. B. Vatoreille, consilii Aulicii et Praefecti ad s. Ursicinum et in libro monte.

Monsieur de Choiseul reçut en cadeau de l'évêque nouvellement consacré l'issue de la cérémonie un superbe service en argent massif.

Lorsque les personnalités de ses Etats vinrent vers lui pour le féliciter pour son accession au trone princier, il leur donna, en un charmant jeu de mots, la réponse suivante:

Je m'appelle Montjoie, je viens en Ajoie ( Le pays de Porrentruy est appelé Ajoie.) vous apporter la joie . Le bon évêque était, de tous points de vue, homme à remplir sa promesse et il la respecta effectivement de la manière la plus achevée.

Ecoutons comment un arbitre vraiment impartial discute du gouvernement de M.de Montjoie.

"Après des longs désordres et la grande nervosité observés sous les trois évêques précédents, suivirent un si grand silence et une détente générale dans le peuple...

Dans ces années, qui tombent dans la plus belle période de la récente histoire de la Suisse, grâce à laquelle Haller, Zimmermann, Tissot, Gessner et Bodmer acquirent une si grande célébrité - période pendant laquelle les hommes les plus influents de toutes les conditions s'unirent pour oeuvrer ensemble et se retrouver tous les ans dans l'Assemblée helvétique,- dans ces année…, la vie nouvellement éclose, même ici d'une certaine manière dans des cercles plus étroits, se manifesta dans le domaine des beaux-arts et des sciences".


La famille Montjoie :

Simon Nicolas deMontjoie,
un caractère chaleureux
.... suite.





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