Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
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Le blason de la famille de
Montjoie-Hirsingue avec cimier et support
Source : Société d'histoire Sundgauvienne.


Simon Nicolas de Montjoie
Musée historique de Mulhouse et sacristie de l'église de Hirsingue.

Sources :
" Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.

Hirsingue Sundgau Sud Alsace - histoire
La famille Montjoie.
Simon Nicolas de Montjoie-Hirsingue :
un caractère chaleureux.


Le protestant Frène apporte aussi un témoignage impartial concernant le caractère particulièrement chaleureux de l'évêque Simon Nicolas de Montjoie:
Il est âgé de 70 ans, de haute stature, extraordinairement affable. Pendant le repas, j'eus encore plus l'occasion d'admirer les manières affables du nouveau prince.

Son amabilité‚ est tout à fait à l'opposé‚ des manières retenues de ses prédécesseurs. (Mémoire de M. Frène Archive de Porrentruy)

Le Jardin du château fut notablement embelli sous la direction de l'évêque Simon Nicolas; à Porrentruy, on construisit l'hôpital, la halle aux grains et l'hôtel de ville, à Delémont l'église paroissiale.

Pendant la famine (1770-1773), le charitable prélat fit venir de l'étranger dans sa région, plus précisément d'Allemagne, de Rhénanie et d'Alsace d'importantes quantités de céréales.

Le Conseil souverain de Colmar voulait empêcher l'exportation du grain vers la Suisse.; mais l'évêque de Bâle obtint, grâce à sa grande Influence à la cour du roi de France, le libre passage attendu. Le bon pasteur attendit en souffrant le moment de la distribution des céréales à ses sujets si gravement atteints par la famine.

Simon Nicolas ne se distinga pas moins comme protecteur des arts et des sciences. Il fit bénéficier de sa faveur princiàre le collège jésuite de Porrentruy de toutes les manières possible.

Il s'efforça d'empêcher au de différer la dissolution de l'ordre des Jésuites. Mais lorsque l'abolition de la célèbre compagnie fut devenue un fait accompli, l'évêque chercha à remplacer les professeurs expulsés du collège et du séminaire par les membres les plus instruits du clergé diocésain. Il sut diriger et favoriser l'action des nouveaux maîtres avec une haute sagesse et par les mesures les plus éclairées.

Simon Nicolas de Montjoie traita le clergé à lui subordonné avec une paternelle bonté et il ne laisser échapper aucune occasion de lui rendre service au de lui procurer du contentement.

Il se désolait de ce que quelques-uns de ses prêtres ne pouvaient espérer obtenir une amélioration de leur sort; c'est pourquoi il publia une ordonnance qui voulait que les prébendes situées dans sa principauté et sur lesquels l'évêque de Besançon exerçait le droit de collature ne devaient revenir qu'aux subordonnés de son diocèse.

Afin de rendre justice comme il convenait à l'indéniable talent d'un prêtre de son diocèse, Joh. Bapt. Joseph Gobel, né à Thann le 17 septembre 1727 et récompenser les services qu'il avait déjà rendu et pouvait encore rendre, Simon Nicolaus le nomma son coadjuteur et vicaire général.

Le prince-évêque, homme de bonne foi, n'avait sans doute par la moindre idée du chemin que cet homme - à qui manquait toutefois l'esprit d'humilité et de tempérance - emprunterait un jour au moment de la Révolution. Du vivant de l'évêque, Gobel chemina sur le sentier du devoir et de la droiture. Les errements et enfin la conversion de cet homme étrange n'appartiennent pas à ce récit.


La famille Montjoie :

Simon Nicolas de Montjoie,
la sagesse pastorale
.... suite.





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