Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
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La vallée de Montjoie.


Le château de Montjoie :
site classé depuis le 27.01.1937.


Sur le sentier de la visite :
au fond , la chapelle de Montjoie
à gauche, les ruines du château.


Le château de Montjoie :
- double enceinte - murs de 2à 3 m.
- hautes tours circulaires aux 4 coins
- donjon


Sources :
" Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.

Hirsingue Sundgau Sud Alsace - histoire
Hirsingue à l'époque de Sainte Odile.
Les détenteurs des droits de suzeraineté et de perception de la dîme et l'aïeul de la famille de Montjoie ou von Froberg.

Sainte Odile, fondatrice et abbesse du couvent de Hohenberg et Niedermunster jouissait à Hirsingue et Heimersdorf du droit de patronage.
La pieuse jeune femme quitta ce bas monde dans la paix du Seigneur le 13 décembre, sans doute de l'an 723. Probablement les abbesses qui lui succédèrent au chapitre de Niedermunster exercèrent- elles leur droit coutumier dans l'esprit de leur sainte fondatrice. Un tel état de fait a duré plus de 500 ans.

La liste des abbesses, qui dirigèrent Niedermunster pendant cette période, ne nous est pas entièrement parvenue. A la suite de rigoureuses recherches, M. J. Euss, nous communique les noms suivants dans son livre "Le Mont Saint Odile" :
sainte Gundelinde, sainte, Einhilde, Edwig, 1017, Edelimd de Landsberg 1180,1200... Valburg 1237,1239 ...

(1) En 1239, cette dernière, Valburg vend à l'évêque nouvellement élu Lutold, ou, plus exactement à l'église de Bâle, la cour colongère d'Arlesheim avec toutes ses dépendances (Heimersdorf, Brunstatt et Hirsingue) pour 80 marks d'argent (2).
Au 13e siècle, sans que je puisse préciser, l'évêque de Bâle cède ses droits sur Hirsingue avec le patronage sur son église paroissiale, à la maison d'Autriche.
Il se réserve cependant le quart de la dîme.
En échange des biens cédés, il obtient la cour colongère de Laufen (3).

Otto de Grandson, évêque de Bâle, transmit le droit de dîme que l'évêché avait obtenu sur Hirsingue, en tant que fief au "vaillant, noble et fidèle homme d'armes le seigneur Wilhelm (Guillaume), seigneur de Gliers (Glèse)", à la condition que ce châtelain et ses descendants résident dans la ville de Porrentruy aussi longtemps que l'exigerait la nécessité ou la guerre, afin de protéger et de défendre ladite ville avec chevaleresque loyauté (4).

Dans un inventaire des biens féodaux que Guillaume de Gliers a reçu de l'église de Bâle, il est fait mention du fief en question dans les termes suivants.
"Item, en premier, les dîmes de Hirsingue appelées le quart de l'évêque
Item (et encore), les dîmes de Grentzingen, appelé le quart de l'évêque, etc..."

Références auxquelles JB.Fues fait appel : (1868 - 1878)
(1) Der Odillenberg, de J. Enss.
Les chiffres désignent les années auxquelles les noms des abbesses apparaissent dans les documents

(2) Codex diplomaticlts eccleslae Basillensis, fol. 565, par Trouillat, Kon. etc. T. I. , p. 553, 554. - Histoire de Hobenburg, de P.D. Albrecht, p. 245.

(3) Stoffel dans les Veisthiimern de J. Grimm, 4, Th. p. 14. - Trouillat, Kon. etc. T. III, p. 60.

(4) Trouillat, Monuments etc. T.III, p. 126. Ibld. p. 446.


Hirsingue à l'époque de Sainte Odile :
Les détenteurs des droits de suzeraineté et de perception de la dîme,
et l'aïeul de la famille de Montjoie ou von Froberg
Wilhelm (Guillaume), seigneur de Gliers (Glèse)
.... suite.





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