HIRSINGUE - Habitat coutumes associations - histoire : Sigmund Jelsch

Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
A betsi eber Hersega un d'r Sundgau.

Sigmund JELSCH, un bouillonnant citoyen Hirsinguois de la période pré-révolutionnaire.

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Sigmund JELSCH,
extrait de l'arbre généalogique de la famille Jelsch.

D'après " Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.

Un illustre Hirsinguois :
Sigmund JELSCH (1712 - 1788).

Sa jeunesse.
Le courage avec lequel Sigmund Jelsch , simple paysan, se hasarde dans un combat inégal contre les plus habiles et les plus puissants adversaires est étonnant.
Il poursuit, malgré tous les fâcheux coups du sort, jusqu'à l'épuisement total de sa grande fortune et de sa force vitale, cette tâche
Mais ce qu'il faut le plus admirer en lui est la calme et virile résignation avec laquelle il endure les revers du sort qui le frappentt.

Sigmund Jelsch prends l'habitude dès sa jeunesse d'une vie très active.
Il note avec une opiniâtreté exemplaire tout ce qui se passe à propos de sa personne et de la paroisse de Hirsingue.
Il note les lois, les événements qui ont un rapport avec le procès entre Hirsingue et le comte de Montjoie.
Il note minutieusement toutes les délibérations, pétitions, assignations en justice, décrets et sentences inombrables qui se rapportent au conflit en question.
En bref, il couche sur le papier tout ce qui lui apparait intéressant ou utile, des expressions riches de sens, des recettes pour la maison au la vie campagnarde, pour la santé des sens et des animaux, etc...
Et toute la production de sa plume infatigable, il la conserve précieusement.
Son héritage épistolaire remplit une grande caisse.

Apprentissage de la langue française à Belfort.
Les parents de Sigmund font leur possible pour le faire bénéficier d'un enseignement élémentaire convenable.
Alors qu'il a déjà 19 ans, ils l'envoyent à Belfort dans le but d'acquérir la langue française.
Un privilège dont ne bénéficie que peu de Hirsinguois.

Reconnaissance.
Il se montre sincèrement reconnaissant envers ses parents pour cette sollicitude.
Il perd sa mère alors qu'il se trouve à Paris en 1744 pour des affaires relatives au procès.

Il écrit ce qui suit dans une lettre à sa famille, et qui nous fait connaître le fils et l'homme mieux que toutes les explications :

Aucune plume au monde ne pourra décrire à quel point ce triste message a profondément atteint mon coeur.
J'ai été tellemement perturbé que je ne savais plus où tourner ou aller.

Si seulement le bon Dieu m'avais donné le bonheur de lui dire quelques mots avant sa fin dernière et de la remercier, en enfant obéissant, pour l'éducation qu'elle n'a donnée et toutes les autres bontés et bienfaits innombrables depuis l'enfance jusqu'à sa sainte mort et de recevoir d'elle sa bénédiction, alors je reprendrais plus vite contenance et retrouverais mon calme.

Sigmund prie son père de ne pas s'abandonner à la tristesse.
A ses frères, il recommande de se rendre auprès de leur vieux père et de ne le laisser manquer de rien.

Sigmund Jelsch :
père de famille, veuf, remariages .... suite.

Pour en savoir plus : >>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue.

Hirsingue - Sundgau - Sud Alsace.

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