Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
A betsi eber Hersega un d'r Sundgau.
Accueil A propos Pourquoi Recherche Plan du site Décryptage photos
Contact Mentions légales Annuaire News letter Technique

Quoi de neuf ? Liens sundgauviens
Habitat Coutumes Vie associative Hirsingue.Comm Agenda Pages d'histoire



Le blason de la famille de
Montjoie-Hirsingue avec cimier et support
Source : Société d'histoire Sundgauvienne.

Philippe-Antoine de Montjoie
Musée de Rixheim.

Sources :
" Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.

Hirsingue Sundgau Sud Alsace - histoire
La famille Montjoie.
Philipp Anton Joseph Ignaz :
grand commandeur.


Philipp Anton de Montjoie-Hirsingue entra dans l'Ordre teutonique et fut nommé grand-commandeur du bailliage d'Alsace et de Bourgogne. Plus tard, il reçut les titres et les hautes fonctions suivants :
secrétaire de sa majesté impériale et royale Karl VII et son ambassadeur auprès la Confédération helvétique;
chancellier de son Eminence le Grand électeur de Cologne et de l'Ordre teutonique du même lieu;
général d'un régiment de cavalerie du duc et grand électeur de Bavière.

Philipp Anton se distingua au plus haut point par ses talents militaires et son habileté d'homme d'Etat.

Son caractère élevé le fit vénérer et aimer des grands de ce monde tout comme du commun du peuple.

En avril 1736, le roi de France Louis XV lui conféra le diplôme de la dignité comtale et cela non seulement pour lui mais aussi pour l'ensemble des membres de la famille de Montjoie.

Le 21 février 1743, l'empereur d'Allemagne, Charles VII lui conféra, en récompense des services que sa famille avait rendu aux gouvernements allemands et français, la dignité de comte d'Empire avec le droit y afférent pour tous ceux de sa parrenté‚ de s'attribuer le titre de comte et comtesse.

Aujourd'hui, les personnages âgées racontent toutes sortes de choses aimables et bonnes sur le grand "Comether" (commandeur, commandatore); a propos de la manière dont il rendait visite de temps à autre à sa maison et passaità travers les ruelles de Hirsingue dans un carrosse attelé de magnifiques chevaux, salué par les ovations de la foule qui se pressait nombreuse; et comment il jetait et faisait distribuer dans la foulé de l'argent à pleines mains; comment il s'entretenait si aimablement avec chacun, puissant et humble, riche et pauvre.

En novembre 1725, il fut investi par le prince-évêque de Bâle Johann Conrad de Reinach-Hirtzbach, en son nom et en celui de sa famille, des biens que sa famille détenait en fief de l'évêché de Bâle depuis de longues années.

Ce personnage insigne avait déjà atteint l'Age de 70 ans lorsqu'il fut chargé à la fois par son éminence le Grand électeur de Cologne et par l'Ordre teutonique d'une glorieuse mission.

Il devait se rendre à Versailles en envoyé extraordinaire auprès du roi Louis XV afin de souhaiter au monarque qu'il ne succombe pas à la grave blessure que lui avait infligé d'une main parricide Robert Damiens.

De retour de Versailles, Philipp Anton fut soudain atteint d'une pneumonie et, après qu'il eut reçu les saints sacrements mortuaires, son âme passa dans le monde meilleur du Père le 11 mai d'après les documents conservésà Hirsingue le 10 mai 1757.
Sa dépouille fut inhumée le 13 mai à Paris dans la chapelle de la Vierge Marie de l'église des capucins de Saint-Jacques (appartenant à la paroisse Saint-Sulpice). Le 13 mai 1757 a été fait le convoi service et transport en carosse dans l'église des P.P. capucins de la rue de st Jacques de son Excellence Mgr.. Philippe Joseph Antoine Eusèbe, comte de Froberg etc, etc., mort l'avant-veille, rue de Tournon à l'hôtel d'Entragne, âgé de 73 ans; témoins Casimir Schmouck, conseiller secrétaire de l'ordre Teutonique, et Tibère Stier, receveur de l'ordre Teutonique de la commanderie de Rouffach en Alsace.- Extrait du registre des décès de la paroisse Saint-Sulpice à Paris, archives du greffe du comt‚ de Montjoie-Hirsingue.
Son coeur fut cependant.transporté à Altschhausen, sa résidence habituelle, et y fut placée avec la plus grande solennité, dans la sépulture des nobles chevaliers de l'Ordre teutonique.

J. L. Hell, curé de Hirsingue, ajouta à l'acte de décès de cet homme les mots suivants:
"Sa famille perdit en lui grands éclat et gloire, moi-même un protecteur, et les pauvres un vrai père. Qu'il repose en la Sainte paix !. "
On trouve le portrait et les armoiries du noble commandeur Philipp Anton de Montjoie dans l'ouvrage suivant :
N. 639. Calendrier des armoiries du très vénérable bailliage d'Alsace et de Bourgogne du noble Ordre teutonique. Augsbourg 1750 .

Son portrait en grandeur nature peint à l'huile se trouve (un don de M. Engel Dollfus) au musée de Mulhouse.

( Catalogue, p. 50, n.269. (Gracieusement communiqu‚ par M. Ingold, ancien notaire à Sentheilm).

Moi-même (J.B. Fues 1868-1878) je possède une belle tablette de cuivre encadrée provenant sans aucun doute du château de Hirsingue, qui représente Philipp Anton de Montjoie en magnifique costume de l'Ordre teutonique, montant majestueusement un cheval, avec cette inscription :

Philippe Joseph Antoine Eusèbe, comte de Froberg,
Grand Commandeur de l'ordre Teutonique des Bailliages d,Alsace et de Bourgogne,
Conseiller Intime de Sa Majesté Impériale Charles VII, et son Ambassadeur Extraordinaire en Suisse,
Conseiller Intime et lieutenant Général de S.A.S.E. de Cologne,
général de la Cavalerie de S.A.S.E. de Bavière et colonel d'un Régiment de cuirassiers.

La famille Montjoie :

Elizabeth de Montjoie-Hirsingue
Marie-Anne de Montjoie-Hirsingue
François Xavier de Montjoie-Hirsingue
Henriette de Montjoie-Hirsingue

.... suite.





>>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue.