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![]() Joseph Froberger père blanc 1871 - 1931. ![]() ![]() Lien externe : Biographisch Kirchenlexikon : Joseph Froberger |
Joseph Froberger, père blanc. [liste des curés - 1293-2009] Il est né le 9 novembre 1871 à Hirsingue. Joseph-Aloïse Froberger est issu d'une vieille famille paysanne inscrite dans les registres paroissiaux depuis le XVIe siècle. Il est le fils de Jean-Fortuné Froberger et de Joséphine Meyer, cultivateurs. Il effectue ses études secondaires au collège épiscopal de Strasbourg et au collège d'Altkirch. Père blanc. Il entre à la Société des missionnaires d'Afrique — les pères Blancs — en 1892. Joseph-Aloïse Froberger fait des études de théologie à l'université grégorienne de Rome et présente un doctorat en philosophie et un doctorat en théologie. Professeur de dogmatique et de morale au séminaire des pères Blancs de Maison-Carrée à Alger, il enseigne également l'arabe . Il est ordonné prêtre à Alger le 15 août 1898 par le cardinal Lavigerie. C'est là qu'il se prépare à son futur travail de "missionnaire". Linguiste. Il étudie les langues : "la connaissance des hommes passe par une bonne connaissance de leur langue". Ses capacités d'apprentissage des langues et d'adaptation, ainsi que son talent d'organisateur motivèrent ses supérieurs à le nommer "provincial" en 1905. Il devient réorganisateur de la province allemande de la société missionnaire allemande. Il fonde de nouvelles maisons à Trêves, Marienthal (Luxembourg), Hàrgerloch, Linz-am-Rhein et Altkirch. Publiciste et journaliste.. S'étant fait remarquer par de nombreux articles théologiques et littéraires, tels que ceux de la "Kôlnische Volkszeitung", le cardinal-archevêque de Cologne Mgr Fischer lui demande de se consacrer entièrement à des activités de publiciste. Il s'installe à Bonn et collabora régulièrement à la "Kôlnische Volkszeitung". Il devient coéditeur de la revue littéraire "Der Gral" et de la "Katholische Korrespondenz" et publie de nombreux articles dans des revues. Il collabore régulièrement au quotidien espagnol "El Debata". Pour le Dr Joseph-Aloïse Froberger qui pratique 22 langues, l'espagnol était devenu une troisième langue maternelle. Il enseigne les langues et les littératures étrangères aux universités de Cologne et de Bonn ainsi qu'à l'école commerciale supérieure de Hambourg. Après la révolution bolchevique, il publie de nombreux articles et de nombreuses brochures sur les questions et positions russes. En 1918-1919, il fait campagne pour la création d'une Rhénanie autonome et joue un rôle important dans les relations entre les catholiques allemands et français. Le Dr Froberger fait de nombreux voyages d'étude en France, Espagne, Belgique, Angleterre, Pologne, Autriche, Suisse. Il séjourne de nombreuses fois à Rome, n'oublie jamais son Sundgau natal et sa commune d'origine. Son ancrage sundgauvien.. Il publie ainsi plusieurs articles de souvenirs sous le pseudonyme Aloyse Hirsing. Dans ces articles, il parle avec nostalgie du temps des Weidbuben et du Zwetschgenkuchen. Ses nombreuses activités ne lui permettent que quelques courtes visites dans sa famille et son Sundgau. En avril 1931, il assiste en tant que parrain au baptême de Joseph Froberger, quatrième fils de son frère Bernard, alors qu'il était déjà malade. Il meurt à Bonn le 1er octobre 1931. Le Dr Froberger tenait à être enterré dans sa commune d'origine parmi les siens. Après les cérémonies dans l'église Sainte-Elisabeth à Bonn, son corps est transféré dans sa maison natale à Hirsingue. Le 6 octobre 1931, il est porté en terre non loin de la grande croix des missions au cimetière de Hirsingue. Le curé Meyberger célèbre la messe de requiem tandis que des pères Blancs officiaient sur les autels latéraux. L'abbé Haegy lui dédia quelques paroles d'adieux avant le "Libéra", tandis que le curé cantonal d'Ensisheim et ancien vicaire à Hirsingue, M. Maechtling célébra les dernières prières près de la tombe. Les personnages célèbres de Hirsingue : .... suite. >>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue. |