Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
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Confrerie :
association de laïques fondée sur des principes religieux .



Les confreries avant la Révolution à Hirsingue.


Au 18e siècle, l'actif chargé d'âmes Ursus Gschwindt érigea dans la paroisse de Hirsingue une confrérie de la Sainte Vierge du nom de Saint-Rosaire.
L'admission des premiers membres de cette congrégation eu lieu le 16 décembre 1663.
Bien conservé,[Note RS : ce texte est écrit entre 1768 et 1878 ] le livre de la confrérie fournit leur nom dans l'ordre qui suit :
- Franz Paris, baron de Froberg et Heimersdorf.
- Ursus Gschwindt, curé.
- Johannes Gallung, maître d'école à Hirsingue.
- Dietrich Rink.
- Ludwig Gallung, natif de Sursee.
- Dame Maria Franziska Reichin von Reichenstein, née baronne de Froberg et Heimersdorf.
- Carolus Josephus Paris, baron de Froberg, chanoine à Augsbourg, etc...

Dans les premiers temps, la plupart des membres de la famille de Montjoie se firent inscrire dans cette confrérie.
- Le nom "Simon Nicolaus von Tulliers, baron de Froberg de Hirsingue" a été enregistré le 25 mars 1701; plus tard, une autre main ajouta cette note:
"Maintenant évêque de Bâle".

Le 25 mai 1724, la confrérie admit "la noble Dame Ursula Franziska von Roll, née von Ligerz von Bisel".
Le 25 mai 1727, on inscrivit Christophorus Hell, tabellion de la respectable seigneurie de ce lieu.

Au siècle -dernier, plusieurs jeunes filles de Hirsingue entrèrent en relation, j'ignore comment ( peut-être par l'intermédiaire des demoiselles de Montjoie, qui habitaient près d'Epinal en tant que chanoinesses de Remiremont; peut-être sur les conseils du chapelain Febvre qui portait le même nom que la préfète de la congrégation d'Epinal. ) avec la congrégation fondée en l'honneur de l'Immaculée Conception d'Epinal en Lorraine.

Le 6 avril 1733, les directrices de la Congrégation d'Epinal (Magdalena Febvre, préfète; Barbara Franziska Jacquemin, assistante; Franziska vonMagnan, Margaretha Barbier, etc... membres du conseil) envoyèrent une belle et édifiante lettre aux "très vertueuses et très pieuses jeunes filles de Hirsingue" pour les informer qu'elles les faisaient participer, vu leur dévotion particulière envers la Mère du Sauveur conçue sans tache, aux trésors de grâce de la congrégation, en vertu d'une puissance particulière.

Ensuite, une congrégation intitulée "de l'Immaculée Conception de Marie", fut fondée dans les formes sous la direction du curé et la protection de l'évêque de Bâle.
Ses membres, des hommes et des femmes, firent preuve de beaucoup de zèle au service de Dieu et dans la pratique des oeuvres de l'amour du prochain.

Clément XII, dans un document solennel rédigé sur parchemin et avec des sceaux en plomb attachés au document, informa la congrégation le 6 mars 1736 de son approbation apostolique et la gratifia de nombreuses indulgences pouvaient gagnées par les membres chaque fois qu'ils recevaient le Saint Sacrement à certains jours bien déterminés et priaient pour le triomphe de l'Eglise catholique et la conversion de ses ennemis, chaque fois qu'ils soutenaient un indigent, hébergeaient un étranger, visitaient un malade, réconciliaient des ennemis, ramenaient des égarés sur le chemin du salut, accompagnaient le Très saint Sacrement aux mourants au des morts à leur tombe et priaient pour les défunts.

Peut-être certains abus se sont-ils insinués peu à peu dans toutes les bonnes oeuvres que réalisait la congrégation; car l'évêque de Bâle, Simon Nicolas de Montjoie se vit obligé, à la demande du curé et des fidèles de Hirsingue, de publier une déclaration le 8 février 1765 par laquelle il confirmait la congrégation, lui assignait comme fêtes secondaires les fêtes de l'Annonciation, de l'Assomption et de la Naissance de Marie.

Il ajoutait en même temps qu'elle se touvait sous son autorité, que ses statuts dépendaient de son approbation épiscopale et que son activité ne devait jamais constituer un fardeau pour la fabrique de l'église au lui porter préjudice.

Il ressort du bref de Clément III évoqué plus haut qu'il y avait encore jadis à Hirsingue une autre confrérie intitulée de Saint Jean Baptiste; car l'écrit apostolique accordait à cette dernière les mêmes marques de faveur qu'à la Congrégation de l'Immaculée Conception, sauf qu'il lui attribuait d'autres jours de fête, à savoir la fête la naissance de Jean et la décapitation, la fête de saint Joseph et celle du "saint martyr Fortuné, lequel se tient le saint lundi de pentecôte".
(Note RS : Archives paroissiales de Hirsingue)

Une seule de ces deux congrégation, celle du Saint Rosaire, a survécu aux temps de la terreur de la Révolution.


Source : Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterhümer und Gotteshäusser
François-Joseph Fues, curé de Hirsingue, 1879.


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