Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
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La municipalité de Hirsingue exerça sa fraternité en faveur de quelques écclésiastiques qui erraient .

Il apparaît que Berdolet avait séjourné quelques temps à Hirsingue peu avant sa nomination comme évêque du Haut-Rhin.
François-Joseph Fues fait référence aux archives de la commune de Hirsingue.

" Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterthümer und Gotteshäuser.

Les Paroisses du canton de Hirsingue".
par François-Joseph Fues,
curé de Hirsingue, 1879.



Divers événements à Hirsingue pendant la Révolution :
La municipalité de Hirsingue, plus libérale et ouverte,
Berdolet séjourne à Hirsingue.


La municipalité de Hirsingue qui administra la commune pendant la Terreur n'avait plus la même disposition d'esprit que celle qui fut en place immédiatement après le début de la Révolution.
Cette autorité, plus libérale, prit les mesures suivantes concernant la sonnerie des cloches :

'Aujourd'hui 9 pluviôse de l'An V de la République française, nous avons pensé à quel point il serait nécessaire d'indiquer aux gens par la sonnerie des cloches l'heure du jour, afin qu'ils se rendent, selon ladite heure, tant au travail, à prendre les repas, qu'au repos, que chacun sache s'organiser, et nous avons pris les mesures suivantes :

1.- Qu'on donne le signal du travail avec la cloche au lever du jour.
2.- Qu'on informe à 9 h du matin les ouvriers et les mères de famille de l'heure du repas du matin.
3.- A 12 h de prendre le repas de midi.
4.- A 3 h le souper.
5.-Le soir, lorsque tombe la nuit, au dîner.
6.- Enfin, à 9 h dans la nuit, qu'on rappelle chaque citoyen de prendre du repos, ainsi qu'aux voyageurs qui ont manqué le droit chemin, pour que la cloche puisse les ramener sur le droit chemin.
Tout ceci considéré, alors que l'horloge de l'église, inutilisable, ne fonctionne pas, à cause du clocher découvert...'


La municipalité de Hirsingue, qui faisait montre à l'égard des étrangers égarés dans la nuit de tant de sollicitude, exerça également sa fraternité en faveur de quelques ecclésiastiques qui erraient en plein jour sur une fausse route, à savoir en faveur de quelques prêtre jureurs qui cherchaient à se protéger à Hirsingue des poursuites dont on les menaçait.

Le 18 thermidor de l'An VI de la République, elle permit aux citoyens Marcus Antonius Berdolet et Joseph Montpoint, tous deux demeurant à Phaffans et au citoyen F. J. Chagué de Masevaux

" à leur demande, l'autorisation de pratiquer à l'avenir le culte catholique dans le bâtiment qui sera choisi à cet usage par la commune de Hirsingue, en vertu de la loi du 7 vendémiaire de l'An IV, après que ceux-ci eurent apporté la preuve dans des documents authentiques qu'ils ont prêté le serment à l'intérieur (des frontières) de la République".

Il apparaît dans ce document que Berdolet avait séjourné quelques temps à Hirsingue peu avant sa nomination comme évêque du Haut-Rhin.

Grâce à son intervention auprès du curé jureur en place, la paroisse de Hirsingue possède encore quelques restes dudit saint Fortuné.
Personnages célèbres de Hirsingue :
1796 : Berdolet, un évêque constitutionnel dans le Haut-Rhin. .... suite.



Pour en savoir plus : >>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue.