Hirsingue patrimoine : Habitat, coutumes et vie associative - histoire.
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Divers événements à Hirsingue pendant la Révolution.
1790 : les ordonnances de la municipalité.

Le 7 février 1790, elle décréta que les aubergistes devaient fermer leur établissement à 9 h, au signal de la cloche; elle interdisait en même temps aux citoyens d'aller après 10h par les rues sans lumière; et ordonna à la police d'appréhender les auteurs de tapage nocturne.

Le 23 mai 1790, l'arrêt suivant est publié :
Parce que la fête de saint Fortuné tombe le 24 de ce mois et parce qu'une grande foule se rassemble ici pour cette fête et qu'éclate d'ordinaire de grands désordres et bagarres, afin d'empêcher cela nous n'avons à aucun moment autorisé les aubergistes d'ici, qui nous l'on demandé, la danse pour les raisons ci-devant décrites...
Les aubergistes ne firent pas aucun cas de cette interdiction et furent condamnés tous à une amende en faveur des pauvres, avec l'observation que chaque récidive entraînerait un doublement de la peine.

Le 25 et le 26 mai 1790 la municipalité prit l'arrêté suivant concernant les processions :
Pendant la semaine sainte, personne ne devait vaquer, par interdiction du curé Dubail, aux travaux des champs avant le retour de la procession; un surveillant spécialement affecté à cette tâche devait veiller, pendant toutes les processions, à ce que les hommes et les femmes quittent leurs bancs et les enfants leurs tribunes pour participer ensemble à la procession.

Un autre document témoigne du fait que la municipalité était impliquée dans toutes les circonstances :
Bastian Eckenspieler comparaît devant nous, municipalité de Hirsingue, lequel déclare qu'il a enlevé le 16 août 1790 sur l'ordre de M. l'abbé Pfanner les armoiries seigneuriales et alors qu'il était à l'ouvrage, le curé Dubail lui a donné une gifle ( 'orhfeige' ) dans l'église avec beaucoup d'injures, ledit Eckenspieler n'admet recevoir d'ordre de personne d'autre que de M. l'abbé Pfanner pour enlever un tel blason.

Notes RS : cette pierre est remise au jour le 1 juin 2007 et exposée lors de la Journée du patrimoine 2007.

Une garde municipale a été mise en place à Hirsingue et ses dirigeants élus.

La municipalité élisait le receveur des impôts communaux, les différents maires "Meier", encaisseur, les prébendes de l'église saint Jean, de l'autel de la Vierge Marie, de l'autel saint Nicolas; puis le Laubenschauer (surveillant des tribunes de l'église), puis deux guetteurs d'incendie "Feuerschauer"....

En 1790, du 10 au 13 décembre, les bourgeois actifs de l'ensemble des communes du canton de Hirsingue nouvellement créé, élisent un juge de paix.
Sur 1041 voix exprimées, Anton Hägy obtient 630 fut admis et nommé juge de paix.


Source : Die Pfarrgemeinde des Kantons Hirsingen,
ihre Alterhümer und Gotteshäusser
François-Joseph Fues, curé de Hirsingue, 1879.



Divers événements à Hirsingue pendant la Révolution :
1790 : la nouvelle liberté .... suite.



Pour en savoir plus : >>> Sommaire des pages d'histoire de Hirsingue.